Notre Dame du Rocher

XXVIIᵉ DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

XXVIIᵉ DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE
Mot du Curé :
Il y a des passages de l’Évangile que nous pouvons avoir du mal à saisir ou à comprendre. Cette parabole de la vigne que l’Église propose à notre méditation aujourd’hui peut en faire partie. Nous voyons l’allusion sévère que le Christ fait aux trahisons du peuple élu dans son Alliance avec le Seigneur. Il y avait déjà une annonce dans l’Ancien Testament, avec la colère divine exprimée et prophétisée par Isaïe. Déjà nous pouvions être dérangés par la sévérité et la dureté du Seigneur. Mais attention : que ces attitudes de Dieu dans l’Ancien Testament ne sont pas celles du Seigneur Jésus dans le texte que nous lisons ce dimanche. En effet, la réprimande et la sanction viennent bien des auditeurs. La réponse du Christ à ces trahisons doit nous remplir d’émerveillement face à la miséricorde. Dieu répond par l’annonce du Salut et de la Rédemption à travers l’allusion faite de la Pierre Angulaire qu’est le Christ : la colère de Dieu s’exprime dans le pardon et la miséricorde. 
Il y a un deuxième obstacle dans la lecture et la méditation de ce passage. Comment le comprendre pour en faire du fruit pour ma vie aujourd’hui ? Peut-être, comme la semaine dernière, pouvons-nous comprendre que la vigne, c’est aussi notre vie en Dieu, notre vie spirituelle en vue de notre vie éternelle. Toutes les trahisons des vignerons sont l’allusion directe à nos divers péchés. Et la réponse de Dieu est toujours la même. Encore faut-il vouloir l’accueillir ! La nation nouvelle dont parle Jésus et qui fera produire des fruits, c’est l’Église. Chaque fois que nous péchons, nous rompons l’Alliance et la Communion. Par l’Église, en accueillant le Salut par le pardon sacramentel, nous pouvons rétablir la Communion avec Dieu dans le Christ par notre vie eucharistique.

Publié le 02/10/2020