Notre Dame du Rocher

XXᵉ DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

XXᵉ DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE
Le Mot du Curé
Nous venons de célébrer avec grande joie l’entrée de la Vierge Marie dans la gloire, dans son âme, son esprit et son corps. C’est l’accomplissement souhaité pour toute vie chrétienne : que le Seigneur, un jour, vienne nous chercher pour nous emmener dans la place qu’Il aura préparée pour nous. C’est bien du Salut et de la Rédemption que nous parlons, par la délivrance de l’esclavage du péché et la libération de la mort éternelle. Isaïe ou saint Paul sont bien dans cette optique de la grâce demandée ou donnée, afin de recevoir l’héritage du Salut. Comment ne pas voir l’exercice de la miséricorde du Père à travers les choix de la Providence pour chacun d’entre nous ? La Cananéenne que nous rencontrons aujourd’hui dans l’évangile, nous fait comprendre que rien de solide et de stable ne peut s’établir dans notre vie si nous ne l’enracinons pas dans une relation profonde avec le Seigneur. Quelle force que la persévérance de cette femme que rien n’arrête, même pas d’être rabrouée par le Seigneur ! Elle souffre, sa fille est possédée par un démon : sachant que rien ne lui est possible, elle se tourne vers Dieu, dans une une prière insistante, persévérante, voire dérangeante par son obstination. Cette fille soumise au démon, c’est bien notre âme et notre vie, tant que le Seigneur n’y règne pas en Maître. La Cananéenne, c’est chacun d’entre nous, ayant compris la nécessité de confier au Seigneur guérison et conversion, dans l’idée de grandir en communion dans une relation naturelle d’amitié avec Dieu. Prenons exemple sur cette femme pour faire entrer la prière dans notre vie comme une respiration spirituelle, vitale et essentielle. 

Publié le 14/08/2020