Nous sommes invités à méditer sur notre relation avec le Seigneur et ce qui peut l’entraver : le péché. La parabole du fils prodigue est introduite par la première lecture. La colère de Dieu contre la corruption du peuple est apaisée par la prière de Moïse. Déjà à l’époque l’auteur sacré insistait sur la responsabilité de l’homme qui s’écarte du Seigneur et du chemin qui lui est proposé. Cela nous renvoie à notre propre vie et au discernement que nous devons faire quant à la finalité de notre existence : ai-je le désir de la vie en Dieu pour l’éternité ? Si oui, je dois demander la lumière d’En Haut pour discerner ce qui ferait obstacle à ma croissance spirituelle et religieuse dans l’accroissement de ma communion d’aujourd’hui avec le Seigneur. Généralement, comme le fils prodigue, il faut que je subisse les conséquences du péché pour me rendre compte de l’éloignement que je vis par rapport au Seigneur et à son chemin pour moi. La démarche décrite dans l’évangile de ce dimanche doit nous devenir familière. Pour cela, il faut que nous ayons un vrai sens du péché. Dans le monde d’aujourd’hui, où nombre de valeurs ont été inversées, nous avons besoin de sentir la prière de l’Église demandant l’Esprit Saint pour ses enfants, afin que nous puissions discerner le bien objectif et chercher à mettre notre vie en adéquation avec lui en éradiquant le péché. Demandons à grandir dans la conviction de la miséricorde du Père qui s’exprime à travers le pardon donné dans le sacrement de pénitence. Savoir y recourir, c’est montrer un vrai désir de Dieu !
Paroisse