Notre Dame du Rocher

EPIPHANIE DU SEIGNEUR

EPIPHANIE DU SEIGNEUR
Le mot du Curé :

    Décidément, ce temps de Noël est véritablement un temps d’affermissement et d’approfondissement de notre foi. Nous sommes entraînés par les bergers comme par les mages. Faisons attention de ne pas transformer les Évangiles de l’enfance en beaux contes : Luc ou Matthieu ne sont pas Andersen ! L’historicité des événements est fondée afin que ce qui est vérifiable soit vérifié. La raison est donc au service de notre foi. Et nous pouvons remercier tous les historiens qui confirment l’authenticité des Évangiles en ce qu’ils nous aident à affermir notre foi. 
    Comme les mages, nous faisons partie des nations qui viennent se prosterner devant l’Enfant de la crèche. Ce geste d’adoration chez les mages est l’aboutissement d’un processus d’observation de la nature, d’une réflexion philosophique qui entraînent la possibilité d’un acte de foi. Cet acte est matérialisé par la prosternation, geste utilisé devant la puissance impériale ou la présence divine. De même, les présents apportés sont le signe d’une foi en la messianité du Christ, sa divinité et son humanité étant affirmées par l’encens et la myrrhe. La Liturgie de l’Église nous fait reprendre aujourd’hui tous les signes exposés dans l’Évangile, l’encens devant la crèche, à la proclamation de l’Évangile, devant l’Eucharistie, devant le célébrant ou l’assemblée procède de la même volonté d’honorer la Présence Divine. Ainsi, l’or du calice ou de la patène honore la Majesté Divine. Ainsi, la prosternation que nous retrouvons en nous agenouillant à la consécration ou en nous génuflexant à la communion nous insère dans le grand courant d’adoration de l’Église. Que cette année nouvelle soit pour chacun d’entre nous l’occasion d’un approfondissement de notre foi et de son expression dans l’adoration !
Publié le 06/01/2017