Et si nous devenions saints aujourd’hui ? À une semaine de la Toussaint et de la commémoration de nos défunts, c’est le moment de raviver notre désir de sainteté ! Relisons la parabole du pharisien et du publicain : elle nous rappelle que la sainteté n’est pas la perfection extérieure ni l’absence de péchés.
Comme nous aimerions nous présenter chaque dimanche à la messe sans péché, dignes de communier ! Pourtant, la sainteté consiste avant tout en une relation vraie avec Dieu : nous reconnaître tels que nous sommes, pécheurs, mais aimés et sauvés par Lui. Nous resterons toujours sur cette terre des pécheurs pardonnés, dépendants de sa miséricorde.
Rejetons donc à la fois l’orgueil du pharisien qui se croit arrivé, et le découragement d’un publicain qui pourrait se juger indigne. Notre péché peut devenir une occasion de sainteté : en faisant chaque jour notre examen de conscience, en regrettant sincèrement nos fautes, en revenant vers Dieu avec confiance — surtout dans le sacrement de la réconciliation.
C’est cette attitude du pécheur pardonné qu’il nous faut vivre avec persévérance et humilité chaque jour de notre vie.
« Ce n'est pas à la première place, mais à la dernière que je m'élance ; au lieu de m'avancer avec le pharisien, je répète, remplie de confiance, l'humble prière du publicain [...] Oui je le sens, quand même j'aurais sur la conscience tous les péchés qui se peuvent commettre, j'irais le cœur brisé de repentir me jeter dans les bras de Jésus, car je sais combien il chérit l'enfant prodigue qui revient à lui »
(Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, fin du Manuscrit C).
Paroisse