Notre Dame du Rocher

IVᵉ DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

IVᵉ DIMANCHE  DU TEMPS ORDINAIRE
Le Mot du Curé
Savons-nous ce qui a amené la veuve de Sarepta et le général païen syrien à s’ouvrir à la Parole de Dieu ? C’est à chaque fois un petit, un humble.
La veuve cherche la nourriture pour elle et son fils, « ensuite » elle et lui mourront. Sa motivation, c’est le fruit de sa chair. Le général Naaman, lui, c’est une petite fille, son esclave qui indique que dans son pays natal, il y a un prophète grand par ses œuvres devant Dieu.
Les plus petits parmi nous, sont souvent les plus aptes à accueillir la Parole de Dieu. Ils ont une intuition de ce que Dieu peut faire ; ils ont le cœur disposé à l’action de l’Esprit Saint. « Il élève les humbles » chante Marie.
La veuve, par son amour pour son fils a le cœur ouvert, et finalement fait confiance en la parole du prophète. Elle partage la maigre pitance avec une bouche supplémentaire, celle du prophète Elie.
La petite fille d’Israël, ne regarde pas au fait que son « propriétaire » soit son ennemi, elle voit le bien à faire et la possibilité pour Élisée de guérir, même un ennemi d’Israël.
On notera l’ouverture de cœur, que Jésus reconnaît comme exemple de la charité qui nous vient de Dieu.
« L’amour ne passera jamais », dit Saint Paul. Et Saint Jean ajoutera : « car l’amour vient de Dieu, car Dieu est amour ».
Il y a, dans ces deux exemples cités par Jésus devant la fermeture de cœur de ses contemporains, une ouverture à tous les possibles, une possibilité à dépasser les plus grandes frontières.
Au fond, à l’heure où l’on évoque les frontières pour se protéger,  Jésus, dans ces textes, nous parle de dépassement par l’amour.
L’amour est universel, il se moque des grillages ou des barbelés, celui de la haine et des exclusions.
Celui du mépris, qui désigne, l’adversaire et en fait un ennemi.
Malgré les tendances au renfermement, choisissons de suivre le Christ, jusqu’au don de la vie.
Publié le 28/01/2022