Notre Dame du Rocher

Iᵉʳ DIMANCHE DE l'AVENT

 Iᵉʳ DIMANCHE DE l'AVENT
Le mot du Curé :

«Rotate cæli desuper, et nubes pluant iustum. »
« Cieux, faites tomber la rosée, que le Juste vienne des nuées comme la pluie. »  (Chant de l’Avent.)


  La rosée est cette image qui nous parle du temps de l’Avent. Signe de douceur, mais aussi de fertilité, de croissance.
Douceur, parce que l’Avent est une préparation à la venue du Messie dans nos cœurs. Comme la femme enceinte, elle est empreinte de douceur, de joie simple, d’une promesse en train de s’accomplir.
Fertilité, car, comme Marie, nous sommes certains que Dieu nous visite pour que notre vie produise un fruit de grâce et de salut. Avec elle, nous nous faisons proches du peuple qui marchait dans le désert, vers une promesse, vers la Terre Promise. Nous vivons dans la confiance que Dieu nous accompagne et nous donne, chaque jour, la Manne, c’est-à-dire son amour. Cette Manne, était l’annonce du don de l’Eucharistie.
Qui a vécu un tant soit peu dans le désert, témoigne que la rosée et la pluie produisent un émerveillement de verdure et de fleurs. C’est une parabole de ce que Dieu peut accomplir dans nos cœurs parfois asséchés.
Cette rosée, comme la grâce de Dieu qui se propose, mais ne s’impose pas, nous émerveille par les fruits qu’elle nous fait produire et qui nous surprennent et nous font ressembler à Marie, tout nouvellement enceinte, qui chante : « le Seigneur fit pour moi des merveilles ». Ce regard nouveau sur nous-mêmes peut alors se déplacer sur nos frères et sœurs, pour nous en émerveiller dans une bienveillance renouvelée. Eux aussi sont capables de produire du fruit.
L’Avent est un temps pour retrouver Dieu et se remettre en marche pour croître vers le Royaume.
C’est un temps d’accueil : Le Juste, Jésus, vient comme la rosée en faisant grandir notre désir de le rencontrer, de l’écouter et de cheminer avec Lui.
Prenons les moyens pour être à son écoute : la préparation de la messe par les missels qui nous aident à entrer dans cette nouvelle traduction de nos Églises francophones. Pourquoi ne pas participer à la lectio divina qui, en groupe, autour d’un prêtre, nous aidera à entrer dans la lecture personnalisée de textes sacrés ?
Sans doute aussi, les messes « rorate » tôt le mercredi nous aideront à entrer en prière dans le silence de la nuit, en attente de l’aurore. Moment souvent fécond d’une relation intime avec notre Dieu.
Soyons particulièrement soigneux de notre prière quotidienne, à l’imitation de la Vierge Marie, certains que Dieu s’y révèle et nous parle pour nous conduire vers la Promesse qui vient.
Publié le 26/11/2021