Le mot du Curé : Le texte de saint Paul, dans la première épitre aux Corinthiens, nous donne l’essentiel de ce que nous vivons. Le Christ est ressuscité d’entre les morts. Si l’Église nous invite à méditer ce texte, en ce jour de l’Assomption de la Vierge Marie, c’est pour nous éviter de déplacer les principes premiers de notre foi. Tout s’ordonne autour de l’événement central de la résurrection du Seigneur Jésus. Nous honorons la Vierge Marie et nous sommes incités à la prier en référence au Christ. Aux noces de Cana, Marie nous montre son Fils en nous disant : “ Faites tout ce qu’Il vous dira“. Ce seul commandement marial nous renvoie à la volonté divine. En rien la Mère de Jésus ne s’octroie la moindre autorité. Quelle que soit la fête mariale, nous comprenons bien que le Mystère évoqué est toujours en relation avec le Seigneur. En célébrant l’Assomption de la Vierge Marie, l’Église insiste sur la reconnaissance des mérites corporels de Marie par rapport à sa chair qu’elle a donnée au Verbe Eternel. Se faisant, elle devient Mère de Dieu, et c’est en cela que son corps est préservé pour l’éternité. Il n’y a pas d’erreur possible. Nous nous réjouissons de pouvoir célébrer les merveilles que le Seigneur a accomplies dans la vie de son humble servante. Nous reprenons les paroles de la Vierge Marie. Dans son chant du Magnificat, que nous méditons, Marie ne s’attribue aucun mérite, mais réoriente tout vers le Père. Alors qu’elle est accueillie par Élisabeth avec les mots d’émerveillement que nous reprenons tous les jours dans notre chapelet, Marie laisse transparaître la puissance divine au service du Salut de l’homme. Oui, elle est bénie entre toutes les femmes, parce que le fruit de ses entrailles est béni !
Paroisse